Tuesday, November 13, 2012

L'idée du jour : Préparation à la vie professionnelle

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 9ème idée, celle du 13 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #Education #PreparationForProfessionalLife :

L’idée est que l’éducation, à travers l’université ou la formation professionnelle, soit responsabilisée à préparer les étudiants à occuper pleinement leurs responsabilités que ce soit en tant que demandeurs d
’emplois ou en tant que gérants de projets ou de fonctions libérales.

Aujourd’hui, les médecins, les pharmaciens, les physiothérapeutes, les avocats, architectes, psychologues, ou autres plombiers, électriciens, réparateur de paraboles… plongent dans leurs projets sans être préparés sur des choses essentielles comme les étapes de création d’entreprises, une initiation à la comptabilité, à la gestion d’équipe, au marketing, à la prospection et fidélisation des clients…

L’idée est de rajouter un module « entrepreneuriat » qui serait présenté par des professionnels, et noté comme tout autres examens.

D’un autre côté, les étudiants qui ne pensent pas créer leur entreprises pourraient bénéficier d’un module qui les préparerait à la recherche d’emploi : formulation de CV et de lettres de motivation, comment rechercher un travail, préparer un entretien, savoir se présenter …

L'idée du jour : Exiger une expérience extra-universitaire

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 8ème idée, celle du 12 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #Education #RequireAnExtra-UniversityActivity :

L’idée du jour est très simple : exiger une activité extra-universitaire pour faire valider un passage de niveau universitaire.
L’activité peut être professionnelle (stage de courte
 ou de longue durée), associative (au sein ou à l’extérieur de l’université) ou même politique (militer au sein d’un parti ou une organisation qui exerce dans ce domaine).

Nos étudiants, lorsqu’ils arrivent à bien maîtriser leurs études, ils sont toujours loin, mais alors très loin d’avoir une idée sur l’environnement professionnel, l’organisation des projets, leurs droits et leurs devoirs …

Personnellement, j’ai passé plus d’heures dans les activités de l’AIESEC que dans les amphis et les salles de cours, j’ai appris à gérer une équipe, à former, à planifier, à parler en public, à négocier avec de vraies entreprises, à communiquer en anglais… et finalement, j’étais le premier embauché de mon groupe malgré mes notes très moyennes.

De quoi ai-je parlé lors de l’entretien ? Des 4P qui sont devenus 6 par la suite ? De la politique de produit ? ou encore de la dissonance cognitive ? Non, j’ai parlé de vrais projets que j’ai organisé, d’objectifs que j’ai atteint, et surtout d’une projection de moi-même dans quelques années.

Les recruteurs ont besoin d’entendre une histoire, et plus l’histoire tend vers le standard, mois on a de chance pour décrocher le poste.

L’AIESEC, l’UGET, JCI, les Scouts, Lions, Rotaract, Amnesty International … sont tous de bonnes écoles de la vie !
L’étudiant devra donc être demandé au début de l’année de choisir une association ou autre organisation qu’il fera valider par son administration.

Il devra en fin d’année présenter un rapport, validé par un responsable de cette même association / organisation, qui sera remis au secrétariat de son administration.

Cette initiative vise à dynamiser nos étudiants et les préparer à la vie (professionnelle).

L'idée du jour : Investir dans les sciences humaines

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 7ème idée, celle du 11 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #SciencesHumaines #InvestInHumanSciences :

L’idée est que l’état, et même la société, devraient investir d’avantage dans les sciences humaines (Sociologie, Psychologie, Histoire, Arts, Anthropologie …) pour analyser toutes las facettes de la société tunisienne et y proposer des remèdes.

Beaucoup de ces sciences humaines sont considér
és comme des parents pauvres de l’enseignement supérieur en Tunisie, beaucoup d’étudiants n’y veulent pas y aller, et un grand pourcentage de chômeurs seraient des diplômés de ces études : Dans la famille, j’en connais une maîtrisarde en sociologie qui a attendu pas moins de 10 ans, et une révolution, pour trouver un travail.

Il faut dire que l’état, après la révolution, a fait beaucoup d’effort pour déboucher ces chômeurs, mais il doit encore essayer de les rendre plus utiles pour la société.
Il s’agit que l’état, avec l’aide d’intervenants de la société civile, identifie des axes à creuser dans notre société, et des sujets et thèmes de recherches à approfondir.

Chaque étudiant devra être assigné à un sujet bien précis, dont le résultat de la recherche irait à l’état.

Les étudiants, devraient être envoyés dans les quartiers populaires, dans les régions « oubliées », dans les milieux ruraux, dans les cafés remplis de chômeurs et de retraités, dans les écoles, les lycées, les universités, dans les usines, dans les stades, dans les prisons, dans les villages SOS, chez les policiers et les militaires, dans les milieux religieux et très conservateurs…

L’état devrait juste supporter leurs déplacements et leur sécurité, quand c’est nécessaire !

Les recherches devraient être très segmentés de telle façon que le marge de liberté du cherche devrait être limitée, et que les recherches des différents étudiants devraient être divisées telle une mosaïque ou plusieurs recherches seraient complémentaires et formeraient un tout. On évitera ainsi au chercheur de partir dans des sujets bateau où il n’aura pas assez d’expérience et matière pour conclure à des résultats très fiables.
Les chercheurs pourraient être encadrés, en plus de leur encadreur académique, par un encadreur externe (un membre d’une société civile, un responsable d’une institution étatique).

Pour garantir un meilleur résultat, et pour mettre une carotte à disputer, l’état pourrait récompenser les meilleures recherches (les meilleurs chercheurs auront droit à des subventions, des recrutements étatiques, ou même une priorité de continuer dans un diplôme supérieur).

Le résultat serait que nous ayons en quelques années assez de matière pour comprendre tous les fléaux de notre société (la montée du salafisme ou de la violence chez les jeunes, la tentation de l’immigration clandestine, les crimes et les frustrations sexuels, le désintérêt des jeunes face de la culture et la lecture …) et surtout de proposer les remèdes adéquats.

Je proposerais enfin que l’état impose que ces recherches soient publiées sur un site internet dédié au sujet, et qu’il publie par lui-même les meilleures recherches.

L'idée du jour : Le musée de la révolution

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 6ème idée, celle du 10 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #Culture #TheRevolutionMuseum :

L’idée est de créer un musée qui retrace le parcours de la révolution tunisienne, étape par étape, et qui serait actualisé d’une année à une autre pour écrire la suite de l’histoire et l’aboutissement de la révolution.

Ce que j’imagine c’est un espace moderne et totalement conçus par nos c
ompétences jeunes, le meilleur de ce qu’on peut avoir dans les domaines du design, de l’image et du son et même la scénographie.

Un espace où le visiteur aura besoin de tous ses sens, pour voir des photos, des vidéos, entendre des chansons ou des sons (de cartouches par exemple), toucher des objets, sentir des odeurs (même une odeur proche du cher lacrymogène du 14 janvier, ou le jasmin de la révolution), et même pouvoir crier le fameux « dégage ».

Un espace où les expositions seraient prises chez tous les artistes (cinéastes, photographes, chanteurs), et autres militants amateurs qui ont immortalisé les évènements d’avant et après la révolution, et même des recompositions d’évènements et des témoignages à collecter de la part de personnages publiques.

Dans cet espace, le visiteur va avancer dans un ordre chronologique de la révolution pour la revivre étape par étape, tel un train qui traverse la campagne où les paysages défilent dans les yeux du voyageur :

Un 1er espace pourrait être consacré à rappeler les faits marquants de l’histoire de la Tunisie (Occupation française, les évènements du 9 avril 1938, la mort de Hached, l’indépendance, le conflit Bourguiba – Ben Youssef, Les évènements de 78, le bombardement de Hammam Chott, la grève de la faim, le renversement de 87, la persécution des opposants …

Un 2ème espace consacré aux premiers symptômes de la révolution : le soulèvement du bassin minier, la campagne « sayeb sala7 », les évènements de Ben Guerdane.
Un 3ème espace consacré à la période entre le 17 décembre 2010 et le 13 janvier 2012 : de Bouazizi au fameux discours du 13 janvier, en parcourant les révoltes de Sidi Bouzid et Thala, puis le reste des villes, la manif de Sfax, les 2 premiers discours de Ben Ali, les casseurs et les comités de protection des rues… avec un hommage aux martyrs.

Une 4ème espace consacré au 14 janvier : la succession d’évènements, les différentes hypothèses du départ de Ben Ali, et des témoignages de familles (comment elles ont vécu la journée, comment elles ont protégé les quartiers, les snipers …)

Un 5ème espace consacré à la période entre le 14 janvier et les élections du 23 octobres : la constitution des 2 gouvernements de Ghannouchi, Kasba 1 & 2, le gouvernement de Sebsi, les mouvements de protestation et de grèves, Ras Jedir et les réfugiés de la guerre de Libye, la vague d’immigration clandestine, l’institution de Ben Achour et les autres, la campagne électorale…

Un 6ème espace consacré à l’après élections : constitution de l’ANC, le gouvernement de la Troïka, les évènements de 9 avril et de l’ambassade américaine …

Un 7ème espace rappelant l’effet domino qu’a causé la révolution tunisienne dans plusieurs autres pays arabes et même africains et européens.

Dans cet espace, chaque visiteur sera demandé à écrire par lui-même la prochaine étape de la révolution, en se basant sur ses propres rêves.

Pourquoi ?

C’est un travail que nous feront pour l’image du pays, mais avant tout pour les tunisiens.

Les élèves pourraient le visiter dans le cadre de leurs études et mieux comprendre (mieux qu’on pourrait le présenter par un prof, ou lire dans un livre ou encore sur internet) une page importante de l’histoire de leur pays.

Les tunisiens pessimistes à force d’entendre des mauvaises nouvelles pourraient se rappeler de l’énorme parcours fait en à peine 2 ans, et relativiser les problèmes actuels, et même penser à des alternatives meilleures puisqu’ils seront invités à contribuer à la suite de l’histoire.

Le musée pourrait être une étape incontournable dans le voyage de tout touriste venant en Tunisie, et la Tunisie devrait mieux travailler son image de précurseur du printemps arabe et de mouvements de révoltes dans plusieurs pays du monde.

Dans les plus grandes villes du monde, on trouve des musées sur des sujets inédits, comme les statues de cire de Londres, sur les films Star Wars…

La Tunisie sera pionnière en consacrant un musée à la révolution, mais comme la technologie a joué un rôle important dans cette révolution et comme c’est la 1ere révolution des années 2000, le musée doit être inédit et moderne dans sa conception et ses exposés.

L'idée du jour : Un smartphone (ou une tablette) pour tous!

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 5ème idée, celle du 9 novembre 2012 :


#IdeaOfTheDay #NTIC #SmartphoneForAll :

L’idée est que l’état contribue à banaliser les smartphones (et / ou les tablettes numériques) et les nouvelles technologies et les rendre accessibles au tunisien moyen

Pourquoi ?

D’abord, ce ne serait pas la 1ère fois que l’état contribuerait à rendre accessible un produit ou un service qui 
n’était pas à la portée du tunisien moyen :

Au milieu des années 90, le projet de la voiture 4 chevaux populaire a été une grande réussite et a permit à la fois de renouveler le parc des voitures en Tunisie, et de rendre l’acquisition de la voiture plus facile grâce aux facilités de crédit (CNSS et banques).

Il y’a encore eu la banalisation des PC avec le projet de l'ordinateur familial, et banaliser les crédits financier d’une façon générale (crédit de logement, crédit à la consommation …).

D’autre part, la Tunisie a toujours été à la traîne en matière de lancement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’Internet par exemple n’était pas accessible au début, puis très chère avant de se banaliser, et nous avions perdus beaucoup d’années par rapport à d’autres pays.

Dans le monde, beaucoup de pays émergents ont compris l’utilité d’être à la page de technologie pour répondre au besoin d’un monde qui change rapidement et d’une jeunesse qui s’adaptent en un clin d’œil et qui demande toujours mieux.

Ainsi, nous avons eu dernièrement le projet « Une tablette pour chaque écolier turque » lancé par Erdogan, et encore le Portugal qui vient de refaire le parterre de ses sites historiques et touristiques pour ajouter des QR Codes.



QR CODE MADE WITH PORTUGUESE COBBLESTONE




Tesco: Homeplus Subway Virtual Store (Movie)



Il faut savoir, par exemple, qu'un français sur trois possède un smartphone, et que 74% des américains ayant entre 25 et 34 ans ont des smartphones !

Et Alors ?

Ceci signifie déjà que des centaines de milliers de touristes qui viennent ont Tunisie chaque année ont des smartphones, et sont en demande de services modernes et intelligents. Donc, des recettes supplémentaires pour les opérateurs, pour les développeurs tunisiens, pour les recettes de l’état… et surtout une image moderne d’un pays qui cherche à relancer son image.

A l’intérieur aussi, il y’a une énorme opportunité pour développer les m-services (les services mobiles).

L’état devrait inciter ses organismes et ses institutions destinés au public ou au privé à utiliser les QR Codes, les applications, et à rendre l’information accessible par tous les moyens.

Il pourra aussi imposer aux marques d’utiliser la même chose.

Mais surtout, si l’état numérise l’éducation, les livres scolaires, les para-scolaires… s’il use des applications web pour simplifier aux jeunes à la fois l’accès à la technologie et à l’information, par une méthode adaptée à l’ère moderne, nous pourrons avoir plus de motivation de la part des jeunes, des cours plus interactifs, et moins de complexité pour les enseignants (plus de papiers à ramener chez soi, avec une possibilité de programmes pour la correction, ce qui laisse plus de temps pour faire autre chose).

L’effervescence que cette initiative va créer va avoir un impact positif sur le business du développement pour le web et le business de l’IT et de la communication en général (plus d’emplois de qualité, et une possibilité de roder ce business pour qu’il puisse exporter vers l’extérieur).

Les revendeurs et les enseignes de distribution pourraient aussi en profiter, en proposant de nouveaux services et en profitant du paiement mobile qui serait plus banalisé. Je cite l’exemple de Tesco en Corée du Sud (où le taux d’équipement en smartphones est des plus elevé), qui a révolutionné la distribution en créant des magasins dans les stations de métros : ils ont placé des affiches avec des images en taille réelle de leurs rayons, et où chaque produit a un QR Code. Les coréens ont pu faire leurs courses en ligne, avec leurs téléphones, en attendant le métro !
Les banques aussi pourraient moderniser leurs services payants et les rendre plus interactifs à l’aide des applications.

Les services de l’état aussi devraient être modernisés et plus fluide, assurant aux citoyens et aux professionnels une information à temps et un service plus fluide. Les professionnels (médecins, pharmaciens …) pourraient, grâce à une application CNAM être informés des virements faits le jour au jour …

En resumé :

L’état devrait faciliter au tunisien l’accès aux terminaux smartphones et tablettes via une facilité de crédit (comme pour le PC familial).

En même temps, il devra s’équiper de la modernité nécessaire pour accompagner cette révolution numérique et imposer partout une mise à niveau de l’information et implanter une structure qui accompagnera le lancement de ce nouveau service avec le secteur public.

L’état devra supporter les start-up tunisiennes opérant dans ce business et leur accorder les marchés publics.

L’état pourra collaborer avec les grands de ce domaine (Google earth et maps, TripAdvisor …) pour développer leurs données en Tunisie (intéressant pour le tourisme).

Friday, November 9, 2012

L'idée du jour : Des couleurs pour la ville

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.


#IdeaOfTheDay #Culture #SeekAndSteal #ColorsOfTheCity :

L’idée c’est d’en finir une fois pour toute avec les murs moches et offrir aux jeunes artistes des espaces pour faire du graffiti et égayer la ville.

Nous croisons tous chaque jour, des murs gris et très moches comme ceux en dessous des dizaines de ponts routiers sur Tunis. Certains sont d’ailleurs déjà exploités par les groupes des supporters des équipes de la capitale qui ont dessiné des tags au-dessus (voir exemples ci-dessous).



La mairie de Paris, par exemple, s’arrange pour offrir les murs des bâtiments  à démolir pendant quelques semaines avant la démolition pour que des artistes du graffiti puissent en faire des pièces d’art (Le groupe d'artistes tunisiens "Ahl Al Kahf" agit de lui même dans le même sens et appelle çà astucieusement : بول في الخرب قبل ما تولي مؤسسات ) :))

Ainsi, à Paris, chaque artiste a droit à un espace bien définit pendant un nombre de jours bien définit ! (Exemples ci-dessous)





A Athènes, ce n’est pas si organisé mais les murs font place beaucoup de fois à des graffitis très engagés socialement et politiquement (Exemples ci-dessous : Graffiti illustrant un jeune manifestant entrain de soumettre un policier, Tag dessiné lors des émeutes de 2009 en Crètes).



D'autres exemples que mon appareil photo à capté à Barcelone :




En Tunisie, Le graffiti est une activité qui monte parmi les jeunes, et il serait intelligent de la part de nos mairies de profiter de cette tendance, et offrir des murs aveugles pour des artistes sur la base de projets de graffitis qui touchent la ville, le quotidien des jeunes, leurs rêves, leur société et leur engagement politique montant.

L'exemple le plus concret c'est le groupe "Ahl Al Kahf" (أهل الكهف), formé de jeunes artistes engagés qui ont choisit la rue comme espace pour libérer leur créativité et exprimer leurs engagement. (Quelques exemples ci-dessous) :










Ceci risque d’apporter des couleurs à la ville et d’égayer le quotidien du tunisien, tout en donnant à des jeunes l’espace de s’exprimer et d’exhiber leur talent.

Wednesday, November 7, 2012

L'idée du jour : L'Avenue de la Culture et des Arts de Rue

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.


#IdeaOfTheDay #Culture #SeekAndSteal #StreetArtAvenue :

Comme Las Ramblas (Barcelone), Les Champs Elysées et les stations de métro (Paris), La place de la mosquée El Fnaa à Marrakech… Faire de l’avenue H. Bourguiba un espace pour que les jeunes artistes puissent s’exprimer pleinement.

Pourquoi ?
L’explosion du nombres d’artistes en tout domaine est un signe positif d’effervescence de notre jeunesse et un devoir qu’a le ministère et les espaces cultures et les mairies de les supporter, non pas par l’argent, mais en leur donnant un espace pour s’exprimer devant un vrai publique.
D’autre part, l’avenue a été depuis la révolution lieu de plusieurs évènements du genre, parfois spontanés  et est un passage obligatoire pour de milliers de tunisiens chaque jour en plus de milliers de touristes qui pourraient y voir une autre image que la Tunisie "Carte-postale".
Le mieux serait que ces artistes occupent un tranche horaire assez tardive pour égayer la vie nocturne de l’avenue, comme dans les boulevards principaux des plus grandes villes du monde.

Comment ?
Comme, par exemple, l’a fait la mairie de Paris, qui choisit chaque année des artistes inconnus (souvent sans moyens financiers) pour animer les stations de métro et les artères touristiques (Les Champs Elysées, Montmartre …).
Ou encore comme New York, où ce n’est pas l’état mais des associations de quartiers qui prennent en charge le programme annuel d’animation de leurs artères (y compris l’auto-financement).
En Tunisie, le ministère pourrait s’en occuper, ou au mieux déléguer, de cadrer les interventions dans l’avenue : Sélection des artistes dans quelques domaines (musique, dance, artistes peintres …), leur accorder une carte (autorisation), cadrer les espaces et les horaires de leurs spectacles, et surtout les protéger (Rappelons-nous qu’il s’agit ici de l’artère la mieux sécurisée du pays).
Ainsi, en défilant le long de l’avenue nous pouvons rencontrer des spectacles de danses (les mêmes que nous avons vu avant, spontanément  près de la gare de Tunis), des artistes peintres (déjà vu à la médina de Tunis), des groupes de musique…
Proposer à des entreprises de sponsoriser à l’année le projet ou des parties du projet.

 L’intérêt ?
Supporter la culture, la jeunesse, et habituer le tunisien à consommer la culture dans son quotidien sans que l'état ait à dépenser des sommes colossales.
Offrant au tourisme d’autres facettes de tourisme culturel, et montrons un visage du tunisien créateur et créatif.

Et quoi encore ?
L’expérience pourrait être ensuite cascadée à d’autres villes et même d’autres lieux dans la même ville (La médina, Sidi Bou Saïd …).
Inciter les maisons des jeunes et les associations des quartiers à produire et proposer des artistes de rue qui postuleront pour jouer à cette avenue.
Faire en sorte que l’Avenue H. Bourguiba ait des activités culturelles tout au long de l’année (des pièces de théâtre ou spectacles pour enfants durant les vacances scolaires, des projections de films à ciel ouvert lors des JCC …)
Organiser une fois par semaine (ou par mois, ou par fête nationale) un concert de rue avec des artistes locaux et étrangers, en invitant les jeunes artistes de l’avenue à jouer dedans.
Proposer à des artistes connus de parrainer (ou coacher) des artistes ou des groupes de l’avenue.
ETC… ETC…

Tuesday, November 6, 2012

L'idée du jour : Job Interview Coaching

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.

#IdeaOfTheDay #Emploi #JobInterviewCoaching :
Lancer une association / institution qui aura pour but de préparer et de coacher « gratuitement » des jeunes chercheurs d’emploi, venant surtout de quartiers populaires ou de villes défavorisées, pour des entretiens d’embauche.
Pourquoi ?
La plus part des entretiens d’embauche, dans le secteur privé, se gagnent par la présentabilité et la présentation des candidats, en plus des expériences professionnelles et para-scolaires.
Or, il se trouve que des milliers de jeunes diplômés n’ont pas eu la chance de faire des expériences et ne maîtrisent pas les atouts pour réussir des entretiens de travail.
L’idée est de les accompagner via des formations faîtes par des professionnels bénévoles, qui vont les coacher pour soigner leur présentation, rédiger leurs CVs, et mettre en avant leurs qualités.
Le coaching peut aussi toucher la méthodologie de recherche d’emploi par le chercheur, voir même, supporter des coûts d’impression de CV, de timbres postaux…
Les chercheurs d’emploi, pourront suite à un module de formation, obtenir un certificat qu’ils pourront noter dans leurs CVs et faire valoir lors des entretiens d’embauche.
Il est aussi nécessaire que de telles actions devraient être entreprises au sein même des quartiers et des régions et surtout ne pas attendre que les chercheurs d’emploi viennent spontanément frapper à la porte des coachs.
Dans le quartier où j’ai grandit, des dizaines de jeunes chômeurs sont désorientés par rapport à la manière de chercher un travail, et surtout désespérés en voyant leurs ainés sans boulot depuis des années.
Il s’agit ici de diminuer le gap qui existe entre un chercheur d’emploi qui peut compter sur ses moyens, le conseil de son entourage, et les relations de ses proches et un autre qui n’a pas cette chance.

Monday, November 5, 2012

L'idée du jour : Les Spy Travelers

A partir d'aujourd'hui, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie. 

#IdeaOfTheDay #Tourisme #SeekAndSteal #SpyTravelers :

L’ONTT (Office National de Tourisme Tunisien) devrait choisir de jeunes tunisiens qu’il enverra voyager dans les destinations montantes du tourisme mondial pour remonter les initiatives en vogues (les best practices) et des idées à s’en inspirer.

Ces voyageurs devraient être choisit, par un cabinet de recrutement, selon des critères définis à
 l’avance : bon observateur, expéditeur, débrouillard, ouvert au monde et aux cultures, multi-lingue, bon rédacteur…

Les voyageurs devraient remonter des rapports de leurs visite, voir même alimenter quotidiennement des blogs (articles, photos, vidéos …) durant leurs voyages.

Pourquoi ?

Du Portugal qui vient de mettre des QR Codes dans ses chaussées, de l’expérience formidable de la Turquie de créer et gérer des circuits touristiques inédits, des sites web qui regroupent toutes les activités touristiques de Barcelone, des artistes de métro de Paris… Le monde bouillonne d’idées que nous pouvons dupliquer ou adapter en Tunisie.

L’ONTT peut soutenir lui-même ces initiatives, les proposer à des professionnels ou même former des professionnels sur certains de ces projets et leur accorder des micro-crédits.

Et quoi encore ?

L’ONTT pourrait aussi créer un site web et faire un appel à témoin pour les professionnels du tourisme (agences, hôteliers, artisans, guides …) et pour les tunisiens qui ont voyagé pour contribuer avec les meilleures idées et astuces pour relancer le tourisme.

L’ONTT pourrait créer la même initiative à l’intérieur (envoyer des jeunes à l’intérieur du pays) pour une meilleure promotion des traditions et coutumes du terroir et des régions et des propositions de nouveaux itinéraires et circuits intéressants à développer.

Il pourrait dans le même démarche sponsoriser les clubs de randonnées, de VTT et autres existants et les inviter à découvrir de nouveaux endroits et poster des informations / photos …