Tuesday, November 13, 2012

L'idée du jour : Investir dans les sciences humaines

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 7ème idée, celle du 11 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #SciencesHumaines #InvestInHumanSciences :

L’idée est que l’état, et même la société, devraient investir d’avantage dans les sciences humaines (Sociologie, Psychologie, Histoire, Arts, Anthropologie …) pour analyser toutes las facettes de la société tunisienne et y proposer des remèdes.

Beaucoup de ces sciences humaines sont considér
és comme des parents pauvres de l’enseignement supérieur en Tunisie, beaucoup d’étudiants n’y veulent pas y aller, et un grand pourcentage de chômeurs seraient des diplômés de ces études : Dans la famille, j’en connais une maîtrisarde en sociologie qui a attendu pas moins de 10 ans, et une révolution, pour trouver un travail.

Il faut dire que l’état, après la révolution, a fait beaucoup d’effort pour déboucher ces chômeurs, mais il doit encore essayer de les rendre plus utiles pour la société.
Il s’agit que l’état, avec l’aide d’intervenants de la société civile, identifie des axes à creuser dans notre société, et des sujets et thèmes de recherches à approfondir.

Chaque étudiant devra être assigné à un sujet bien précis, dont le résultat de la recherche irait à l’état.

Les étudiants, devraient être envoyés dans les quartiers populaires, dans les régions « oubliées », dans les milieux ruraux, dans les cafés remplis de chômeurs et de retraités, dans les écoles, les lycées, les universités, dans les usines, dans les stades, dans les prisons, dans les villages SOS, chez les policiers et les militaires, dans les milieux religieux et très conservateurs…

L’état devrait juste supporter leurs déplacements et leur sécurité, quand c’est nécessaire !

Les recherches devraient être très segmentés de telle façon que le marge de liberté du cherche devrait être limitée, et que les recherches des différents étudiants devraient être divisées telle une mosaïque ou plusieurs recherches seraient complémentaires et formeraient un tout. On évitera ainsi au chercheur de partir dans des sujets bateau où il n’aura pas assez d’expérience et matière pour conclure à des résultats très fiables.
Les chercheurs pourraient être encadrés, en plus de leur encadreur académique, par un encadreur externe (un membre d’une société civile, un responsable d’une institution étatique).

Pour garantir un meilleur résultat, et pour mettre une carotte à disputer, l’état pourrait récompenser les meilleures recherches (les meilleurs chercheurs auront droit à des subventions, des recrutements étatiques, ou même une priorité de continuer dans un diplôme supérieur).

Le résultat serait que nous ayons en quelques années assez de matière pour comprendre tous les fléaux de notre société (la montée du salafisme ou de la violence chez les jeunes, la tentation de l’immigration clandestine, les crimes et les frustrations sexuels, le désintérêt des jeunes face de la culture et la lecture …) et surtout de proposer les remèdes adéquats.

Je proposerais enfin que l’état impose que ces recherches soient publiées sur un site internet dédié au sujet, et qu’il publie par lui-même les meilleures recherches.

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