Tuesday, November 13, 2012

L'idée du jour : Préparation à la vie professionnelle

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 9ème idée, celle du 13 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #Education #PreparationForProfessionalLife :

L’idée est que l’éducation, à travers l’université ou la formation professionnelle, soit responsabilisée à préparer les étudiants à occuper pleinement leurs responsabilités que ce soit en tant que demandeurs d
’emplois ou en tant que gérants de projets ou de fonctions libérales.

Aujourd’hui, les médecins, les pharmaciens, les physiothérapeutes, les avocats, architectes, psychologues, ou autres plombiers, électriciens, réparateur de paraboles… plongent dans leurs projets sans être préparés sur des choses essentielles comme les étapes de création d’entreprises, une initiation à la comptabilité, à la gestion d’équipe, au marketing, à la prospection et fidélisation des clients…

L’idée est de rajouter un module « entrepreneuriat » qui serait présenté par des professionnels, et noté comme tout autres examens.

D’un autre côté, les étudiants qui ne pensent pas créer leur entreprises pourraient bénéficier d’un module qui les préparerait à la recherche d’emploi : formulation de CV et de lettres de motivation, comment rechercher un travail, préparer un entretien, savoir se présenter …

L'idée du jour : Exiger une expérience extra-universitaire

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 8ème idée, celle du 12 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #Education #RequireAnExtra-UniversityActivity :

L’idée du jour est très simple : exiger une activité extra-universitaire pour faire valider un passage de niveau universitaire.
L’activité peut être professionnelle (stage de courte
 ou de longue durée), associative (au sein ou à l’extérieur de l’université) ou même politique (militer au sein d’un parti ou une organisation qui exerce dans ce domaine).

Nos étudiants, lorsqu’ils arrivent à bien maîtriser leurs études, ils sont toujours loin, mais alors très loin d’avoir une idée sur l’environnement professionnel, l’organisation des projets, leurs droits et leurs devoirs …

Personnellement, j’ai passé plus d’heures dans les activités de l’AIESEC que dans les amphis et les salles de cours, j’ai appris à gérer une équipe, à former, à planifier, à parler en public, à négocier avec de vraies entreprises, à communiquer en anglais… et finalement, j’étais le premier embauché de mon groupe malgré mes notes très moyennes.

De quoi ai-je parlé lors de l’entretien ? Des 4P qui sont devenus 6 par la suite ? De la politique de produit ? ou encore de la dissonance cognitive ? Non, j’ai parlé de vrais projets que j’ai organisé, d’objectifs que j’ai atteint, et surtout d’une projection de moi-même dans quelques années.

Les recruteurs ont besoin d’entendre une histoire, et plus l’histoire tend vers le standard, mois on a de chance pour décrocher le poste.

L’AIESEC, l’UGET, JCI, les Scouts, Lions, Rotaract, Amnesty International … sont tous de bonnes écoles de la vie !
L’étudiant devra donc être demandé au début de l’année de choisir une association ou autre organisation qu’il fera valider par son administration.

Il devra en fin d’année présenter un rapport, validé par un responsable de cette même association / organisation, qui sera remis au secrétariat de son administration.

Cette initiative vise à dynamiser nos étudiants et les préparer à la vie (professionnelle).

L'idée du jour : Investir dans les sciences humaines

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 7ème idée, celle du 11 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #SciencesHumaines #InvestInHumanSciences :

L’idée est que l’état, et même la société, devraient investir d’avantage dans les sciences humaines (Sociologie, Psychologie, Histoire, Arts, Anthropologie …) pour analyser toutes las facettes de la société tunisienne et y proposer des remèdes.

Beaucoup de ces sciences humaines sont considér
és comme des parents pauvres de l’enseignement supérieur en Tunisie, beaucoup d’étudiants n’y veulent pas y aller, et un grand pourcentage de chômeurs seraient des diplômés de ces études : Dans la famille, j’en connais une maîtrisarde en sociologie qui a attendu pas moins de 10 ans, et une révolution, pour trouver un travail.

Il faut dire que l’état, après la révolution, a fait beaucoup d’effort pour déboucher ces chômeurs, mais il doit encore essayer de les rendre plus utiles pour la société.
Il s’agit que l’état, avec l’aide d’intervenants de la société civile, identifie des axes à creuser dans notre société, et des sujets et thèmes de recherches à approfondir.

Chaque étudiant devra être assigné à un sujet bien précis, dont le résultat de la recherche irait à l’état.

Les étudiants, devraient être envoyés dans les quartiers populaires, dans les régions « oubliées », dans les milieux ruraux, dans les cafés remplis de chômeurs et de retraités, dans les écoles, les lycées, les universités, dans les usines, dans les stades, dans les prisons, dans les villages SOS, chez les policiers et les militaires, dans les milieux religieux et très conservateurs…

L’état devrait juste supporter leurs déplacements et leur sécurité, quand c’est nécessaire !

Les recherches devraient être très segmentés de telle façon que le marge de liberté du cherche devrait être limitée, et que les recherches des différents étudiants devraient être divisées telle une mosaïque ou plusieurs recherches seraient complémentaires et formeraient un tout. On évitera ainsi au chercheur de partir dans des sujets bateau où il n’aura pas assez d’expérience et matière pour conclure à des résultats très fiables.
Les chercheurs pourraient être encadrés, en plus de leur encadreur académique, par un encadreur externe (un membre d’une société civile, un responsable d’une institution étatique).

Pour garantir un meilleur résultat, et pour mettre une carotte à disputer, l’état pourrait récompenser les meilleures recherches (les meilleurs chercheurs auront droit à des subventions, des recrutements étatiques, ou même une priorité de continuer dans un diplôme supérieur).

Le résultat serait que nous ayons en quelques années assez de matière pour comprendre tous les fléaux de notre société (la montée du salafisme ou de la violence chez les jeunes, la tentation de l’immigration clandestine, les crimes et les frustrations sexuels, le désintérêt des jeunes face de la culture et la lecture …) et surtout de proposer les remèdes adéquats.

Je proposerais enfin que l’état impose que ces recherches soient publiées sur un site internet dédié au sujet, et qu’il publie par lui-même les meilleures recherches.

L'idée du jour : Le musée de la révolution

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 6ème idée, celle du 10 novembre 2012 :

#IdeaOfTheDay #Culture #TheRevolutionMuseum :

L’idée est de créer un musée qui retrace le parcours de la révolution tunisienne, étape par étape, et qui serait actualisé d’une année à une autre pour écrire la suite de l’histoire et l’aboutissement de la révolution.

Ce que j’imagine c’est un espace moderne et totalement conçus par nos c
ompétences jeunes, le meilleur de ce qu’on peut avoir dans les domaines du design, de l’image et du son et même la scénographie.

Un espace où le visiteur aura besoin de tous ses sens, pour voir des photos, des vidéos, entendre des chansons ou des sons (de cartouches par exemple), toucher des objets, sentir des odeurs (même une odeur proche du cher lacrymogène du 14 janvier, ou le jasmin de la révolution), et même pouvoir crier le fameux « dégage ».

Un espace où les expositions seraient prises chez tous les artistes (cinéastes, photographes, chanteurs), et autres militants amateurs qui ont immortalisé les évènements d’avant et après la révolution, et même des recompositions d’évènements et des témoignages à collecter de la part de personnages publiques.

Dans cet espace, le visiteur va avancer dans un ordre chronologique de la révolution pour la revivre étape par étape, tel un train qui traverse la campagne où les paysages défilent dans les yeux du voyageur :

Un 1er espace pourrait être consacré à rappeler les faits marquants de l’histoire de la Tunisie (Occupation française, les évènements du 9 avril 1938, la mort de Hached, l’indépendance, le conflit Bourguiba – Ben Youssef, Les évènements de 78, le bombardement de Hammam Chott, la grève de la faim, le renversement de 87, la persécution des opposants …

Un 2ème espace consacré aux premiers symptômes de la révolution : le soulèvement du bassin minier, la campagne « sayeb sala7 », les évènements de Ben Guerdane.
Un 3ème espace consacré à la période entre le 17 décembre 2010 et le 13 janvier 2012 : de Bouazizi au fameux discours du 13 janvier, en parcourant les révoltes de Sidi Bouzid et Thala, puis le reste des villes, la manif de Sfax, les 2 premiers discours de Ben Ali, les casseurs et les comités de protection des rues… avec un hommage aux martyrs.

Une 4ème espace consacré au 14 janvier : la succession d’évènements, les différentes hypothèses du départ de Ben Ali, et des témoignages de familles (comment elles ont vécu la journée, comment elles ont protégé les quartiers, les snipers …)

Un 5ème espace consacré à la période entre le 14 janvier et les élections du 23 octobres : la constitution des 2 gouvernements de Ghannouchi, Kasba 1 & 2, le gouvernement de Sebsi, les mouvements de protestation et de grèves, Ras Jedir et les réfugiés de la guerre de Libye, la vague d’immigration clandestine, l’institution de Ben Achour et les autres, la campagne électorale…

Un 6ème espace consacré à l’après élections : constitution de l’ANC, le gouvernement de la Troïka, les évènements de 9 avril et de l’ambassade américaine …

Un 7ème espace rappelant l’effet domino qu’a causé la révolution tunisienne dans plusieurs autres pays arabes et même africains et européens.

Dans cet espace, chaque visiteur sera demandé à écrire par lui-même la prochaine étape de la révolution, en se basant sur ses propres rêves.

Pourquoi ?

C’est un travail que nous feront pour l’image du pays, mais avant tout pour les tunisiens.

Les élèves pourraient le visiter dans le cadre de leurs études et mieux comprendre (mieux qu’on pourrait le présenter par un prof, ou lire dans un livre ou encore sur internet) une page importante de l’histoire de leur pays.

Les tunisiens pessimistes à force d’entendre des mauvaises nouvelles pourraient se rappeler de l’énorme parcours fait en à peine 2 ans, et relativiser les problèmes actuels, et même penser à des alternatives meilleures puisqu’ils seront invités à contribuer à la suite de l’histoire.

Le musée pourrait être une étape incontournable dans le voyage de tout touriste venant en Tunisie, et la Tunisie devrait mieux travailler son image de précurseur du printemps arabe et de mouvements de révoltes dans plusieurs pays du monde.

Dans les plus grandes villes du monde, on trouve des musées sur des sujets inédits, comme les statues de cire de Londres, sur les films Star Wars…

La Tunisie sera pionnière en consacrant un musée à la révolution, mais comme la technologie a joué un rôle important dans cette révolution et comme c’est la 1ere révolution des années 2000, le musée doit être inédit et moderne dans sa conception et ses exposés.

L'idée du jour : Un smartphone (ou une tablette) pour tous!

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.
Il s'agit ici de la 5ème idée, celle du 9 novembre 2012 :


#IdeaOfTheDay #NTIC #SmartphoneForAll :

L’idée est que l’état contribue à banaliser les smartphones (et / ou les tablettes numériques) et les nouvelles technologies et les rendre accessibles au tunisien moyen

Pourquoi ?

D’abord, ce ne serait pas la 1ère fois que l’état contribuerait à rendre accessible un produit ou un service qui 
n’était pas à la portée du tunisien moyen :

Au milieu des années 90, le projet de la voiture 4 chevaux populaire a été une grande réussite et a permit à la fois de renouveler le parc des voitures en Tunisie, et de rendre l’acquisition de la voiture plus facile grâce aux facilités de crédit (CNSS et banques).

Il y’a encore eu la banalisation des PC avec le projet de l'ordinateur familial, et banaliser les crédits financier d’une façon générale (crédit de logement, crédit à la consommation …).

D’autre part, la Tunisie a toujours été à la traîne en matière de lancement des nouvelles technologies de l’information et de la communication. L’Internet par exemple n’était pas accessible au début, puis très chère avant de se banaliser, et nous avions perdus beaucoup d’années par rapport à d’autres pays.

Dans le monde, beaucoup de pays émergents ont compris l’utilité d’être à la page de technologie pour répondre au besoin d’un monde qui change rapidement et d’une jeunesse qui s’adaptent en un clin d’œil et qui demande toujours mieux.

Ainsi, nous avons eu dernièrement le projet « Une tablette pour chaque écolier turque » lancé par Erdogan, et encore le Portugal qui vient de refaire le parterre de ses sites historiques et touristiques pour ajouter des QR Codes.



QR CODE MADE WITH PORTUGUESE COBBLESTONE




Tesco: Homeplus Subway Virtual Store (Movie)



Il faut savoir, par exemple, qu'un français sur trois possède un smartphone, et que 74% des américains ayant entre 25 et 34 ans ont des smartphones !

Et Alors ?

Ceci signifie déjà que des centaines de milliers de touristes qui viennent ont Tunisie chaque année ont des smartphones, et sont en demande de services modernes et intelligents. Donc, des recettes supplémentaires pour les opérateurs, pour les développeurs tunisiens, pour les recettes de l’état… et surtout une image moderne d’un pays qui cherche à relancer son image.

A l’intérieur aussi, il y’a une énorme opportunité pour développer les m-services (les services mobiles).

L’état devrait inciter ses organismes et ses institutions destinés au public ou au privé à utiliser les QR Codes, les applications, et à rendre l’information accessible par tous les moyens.

Il pourra aussi imposer aux marques d’utiliser la même chose.

Mais surtout, si l’état numérise l’éducation, les livres scolaires, les para-scolaires… s’il use des applications web pour simplifier aux jeunes à la fois l’accès à la technologie et à l’information, par une méthode adaptée à l’ère moderne, nous pourrons avoir plus de motivation de la part des jeunes, des cours plus interactifs, et moins de complexité pour les enseignants (plus de papiers à ramener chez soi, avec une possibilité de programmes pour la correction, ce qui laisse plus de temps pour faire autre chose).

L’effervescence que cette initiative va créer va avoir un impact positif sur le business du développement pour le web et le business de l’IT et de la communication en général (plus d’emplois de qualité, et une possibilité de roder ce business pour qu’il puisse exporter vers l’extérieur).

Les revendeurs et les enseignes de distribution pourraient aussi en profiter, en proposant de nouveaux services et en profitant du paiement mobile qui serait plus banalisé. Je cite l’exemple de Tesco en Corée du Sud (où le taux d’équipement en smartphones est des plus elevé), qui a révolutionné la distribution en créant des magasins dans les stations de métros : ils ont placé des affiches avec des images en taille réelle de leurs rayons, et où chaque produit a un QR Code. Les coréens ont pu faire leurs courses en ligne, avec leurs téléphones, en attendant le métro !
Les banques aussi pourraient moderniser leurs services payants et les rendre plus interactifs à l’aide des applications.

Les services de l’état aussi devraient être modernisés et plus fluide, assurant aux citoyens et aux professionnels une information à temps et un service plus fluide. Les professionnels (médecins, pharmaciens …) pourraient, grâce à une application CNAM être informés des virements faits le jour au jour …

En resumé :

L’état devrait faciliter au tunisien l’accès aux terminaux smartphones et tablettes via une facilité de crédit (comme pour le PC familial).

En même temps, il devra s’équiper de la modernité nécessaire pour accompagner cette révolution numérique et imposer partout une mise à niveau de l’information et implanter une structure qui accompagnera le lancement de ce nouveau service avec le secteur public.

L’état devra supporter les start-up tunisiennes opérant dans ce business et leur accorder les marchés publics.

L’état pourra collaborer avec les grands de ce domaine (Google earth et maps, TripAdvisor …) pour développer leurs données en Tunisie (intéressant pour le tourisme).

Friday, November 9, 2012

L'idée du jour : Des couleurs pour la ville

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.


#IdeaOfTheDay #Culture #SeekAndSteal #ColorsOfTheCity :

L’idée c’est d’en finir une fois pour toute avec les murs moches et offrir aux jeunes artistes des espaces pour faire du graffiti et égayer la ville.

Nous croisons tous chaque jour, des murs gris et très moches comme ceux en dessous des dizaines de ponts routiers sur Tunis. Certains sont d’ailleurs déjà exploités par les groupes des supporters des équipes de la capitale qui ont dessiné des tags au-dessus (voir exemples ci-dessous).



La mairie de Paris, par exemple, s’arrange pour offrir les murs des bâtiments  à démolir pendant quelques semaines avant la démolition pour que des artistes du graffiti puissent en faire des pièces d’art (Le groupe d'artistes tunisiens "Ahl Al Kahf" agit de lui même dans le même sens et appelle çà astucieusement : بول في الخرب قبل ما تولي مؤسسات ) :))

Ainsi, à Paris, chaque artiste a droit à un espace bien définit pendant un nombre de jours bien définit ! (Exemples ci-dessous)





A Athènes, ce n’est pas si organisé mais les murs font place beaucoup de fois à des graffitis très engagés socialement et politiquement (Exemples ci-dessous : Graffiti illustrant un jeune manifestant entrain de soumettre un policier, Tag dessiné lors des émeutes de 2009 en Crètes).



D'autres exemples que mon appareil photo à capté à Barcelone :




En Tunisie, Le graffiti est une activité qui monte parmi les jeunes, et il serait intelligent de la part de nos mairies de profiter de cette tendance, et offrir des murs aveugles pour des artistes sur la base de projets de graffitis qui touchent la ville, le quotidien des jeunes, leurs rêves, leur société et leur engagement politique montant.

L'exemple le plus concret c'est le groupe "Ahl Al Kahf" (أهل الكهف), formé de jeunes artistes engagés qui ont choisit la rue comme espace pour libérer leur créativité et exprimer leurs engagement. (Quelques exemples ci-dessous) :










Ceci risque d’apporter des couleurs à la ville et d’égayer le quotidien du tunisien, tout en donnant à des jeunes l’espace de s’exprimer et d’exhiber leur talent.

Wednesday, November 7, 2012

L'idée du jour : L'Avenue de la Culture et des Arts de Rue

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.


#IdeaOfTheDay #Culture #SeekAndSteal #StreetArtAvenue :

Comme Las Ramblas (Barcelone), Les Champs Elysées et les stations de métro (Paris), La place de la mosquée El Fnaa à Marrakech… Faire de l’avenue H. Bourguiba un espace pour que les jeunes artistes puissent s’exprimer pleinement.

Pourquoi ?
L’explosion du nombres d’artistes en tout domaine est un signe positif d’effervescence de notre jeunesse et un devoir qu’a le ministère et les espaces cultures et les mairies de les supporter, non pas par l’argent, mais en leur donnant un espace pour s’exprimer devant un vrai publique.
D’autre part, l’avenue a été depuis la révolution lieu de plusieurs évènements du genre, parfois spontanés  et est un passage obligatoire pour de milliers de tunisiens chaque jour en plus de milliers de touristes qui pourraient y voir une autre image que la Tunisie "Carte-postale".
Le mieux serait que ces artistes occupent un tranche horaire assez tardive pour égayer la vie nocturne de l’avenue, comme dans les boulevards principaux des plus grandes villes du monde.

Comment ?
Comme, par exemple, l’a fait la mairie de Paris, qui choisit chaque année des artistes inconnus (souvent sans moyens financiers) pour animer les stations de métro et les artères touristiques (Les Champs Elysées, Montmartre …).
Ou encore comme New York, où ce n’est pas l’état mais des associations de quartiers qui prennent en charge le programme annuel d’animation de leurs artères (y compris l’auto-financement).
En Tunisie, le ministère pourrait s’en occuper, ou au mieux déléguer, de cadrer les interventions dans l’avenue : Sélection des artistes dans quelques domaines (musique, dance, artistes peintres …), leur accorder une carte (autorisation), cadrer les espaces et les horaires de leurs spectacles, et surtout les protéger (Rappelons-nous qu’il s’agit ici de l’artère la mieux sécurisée du pays).
Ainsi, en défilant le long de l’avenue nous pouvons rencontrer des spectacles de danses (les mêmes que nous avons vu avant, spontanément  près de la gare de Tunis), des artistes peintres (déjà vu à la médina de Tunis), des groupes de musique…
Proposer à des entreprises de sponsoriser à l’année le projet ou des parties du projet.

 L’intérêt ?
Supporter la culture, la jeunesse, et habituer le tunisien à consommer la culture dans son quotidien sans que l'état ait à dépenser des sommes colossales.
Offrant au tourisme d’autres facettes de tourisme culturel, et montrons un visage du tunisien créateur et créatif.

Et quoi encore ?
L’expérience pourrait être ensuite cascadée à d’autres villes et même d’autres lieux dans la même ville (La médina, Sidi Bou Saïd …).
Inciter les maisons des jeunes et les associations des quartiers à produire et proposer des artistes de rue qui postuleront pour jouer à cette avenue.
Faire en sorte que l’Avenue H. Bourguiba ait des activités culturelles tout au long de l’année (des pièces de théâtre ou spectacles pour enfants durant les vacances scolaires, des projections de films à ciel ouvert lors des JCC …)
Organiser une fois par semaine (ou par mois, ou par fête nationale) un concert de rue avec des artistes locaux et étrangers, en invitant les jeunes artistes de l’avenue à jouer dedans.
Proposer à des artistes connus de parrainer (ou coacher) des artistes ou des groupes de l’avenue.
ETC… ETC…

Tuesday, November 6, 2012

L'idée du jour : Job Interview Coaching

A partir du 05 novembre 2012, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie.

#IdeaOfTheDay #Emploi #JobInterviewCoaching :
Lancer une association / institution qui aura pour but de préparer et de coacher « gratuitement » des jeunes chercheurs d’emploi, venant surtout de quartiers populaires ou de villes défavorisées, pour des entretiens d’embauche.
Pourquoi ?
La plus part des entretiens d’embauche, dans le secteur privé, se gagnent par la présentabilité et la présentation des candidats, en plus des expériences professionnelles et para-scolaires.
Or, il se trouve que des milliers de jeunes diplômés n’ont pas eu la chance de faire des expériences et ne maîtrisent pas les atouts pour réussir des entretiens de travail.
L’idée est de les accompagner via des formations faîtes par des professionnels bénévoles, qui vont les coacher pour soigner leur présentation, rédiger leurs CVs, et mettre en avant leurs qualités.
Le coaching peut aussi toucher la méthodologie de recherche d’emploi par le chercheur, voir même, supporter des coûts d’impression de CV, de timbres postaux…
Les chercheurs d’emploi, pourront suite à un module de formation, obtenir un certificat qu’ils pourront noter dans leurs CVs et faire valoir lors des entretiens d’embauche.
Il est aussi nécessaire que de telles actions devraient être entreprises au sein même des quartiers et des régions et surtout ne pas attendre que les chercheurs d’emploi viennent spontanément frapper à la porte des coachs.
Dans le quartier où j’ai grandit, des dizaines de jeunes chômeurs sont désorientés par rapport à la manière de chercher un travail, et surtout désespérés en voyant leurs ainés sans boulot depuis des années.
Il s’agit ici de diminuer le gap qui existe entre un chercheur d’emploi qui peut compter sur ses moyens, le conseil de son entourage, et les relations de ses proches et un autre qui n’a pas cette chance.

Monday, November 5, 2012

L'idée du jour : Les Spy Travelers

A partir d'aujourd'hui, et chaque jour, je vais poster une idée que j'ai eu pour améliorer quelque chose en Tunisie. 

#IdeaOfTheDay #Tourisme #SeekAndSteal #SpyTravelers :

L’ONTT (Office National de Tourisme Tunisien) devrait choisir de jeunes tunisiens qu’il enverra voyager dans les destinations montantes du tourisme mondial pour remonter les initiatives en vogues (les best practices) et des idées à s’en inspirer.

Ces voyageurs devraient être choisit, par un cabinet de recrutement, selon des critères définis à
 l’avance : bon observateur, expéditeur, débrouillard, ouvert au monde et aux cultures, multi-lingue, bon rédacteur…

Les voyageurs devraient remonter des rapports de leurs visite, voir même alimenter quotidiennement des blogs (articles, photos, vidéos …) durant leurs voyages.

Pourquoi ?

Du Portugal qui vient de mettre des QR Codes dans ses chaussées, de l’expérience formidable de la Turquie de créer et gérer des circuits touristiques inédits, des sites web qui regroupent toutes les activités touristiques de Barcelone, des artistes de métro de Paris… Le monde bouillonne d’idées que nous pouvons dupliquer ou adapter en Tunisie.

L’ONTT peut soutenir lui-même ces initiatives, les proposer à des professionnels ou même former des professionnels sur certains de ces projets et leur accorder des micro-crédits.

Et quoi encore ?

L’ONTT pourrait aussi créer un site web et faire un appel à témoin pour les professionnels du tourisme (agences, hôteliers, artisans, guides …) et pour les tunisiens qui ont voyagé pour contribuer avec les meilleures idées et astuces pour relancer le tourisme.

L’ONTT pourrait créer la même initiative à l’intérieur (envoyer des jeunes à l’intérieur du pays) pour une meilleure promotion des traditions et coutumes du terroir et des régions et des propositions de nouveaux itinéraires et circuits intéressants à développer.

Il pourrait dans le même démarche sponsoriser les clubs de randonnées, de VTT et autres existants et les inviter à découvrir de nouveaux endroits et poster des informations / photos …

Thursday, September 27, 2012

Une tunisienne violée par 3 policiers est comparue le 27/09/2012 devant la justice pour "Atteinte à la pudeur" - Comment soutenir cette cause virtuellement?

A défaut de ne pas descendre dans la rue, voici un moyen pour soutenir votre cause virtuellement, en initiant une chaîne de solidarité, et en mettant toute la pression sur les vrais responsables sur cette affaires, et je m'explique :

L'indignation que je vois depuis hier autour du procès contre la victime de viol par 3 policiers est un signe positif de l'éveil de la conscience collective des tunisiens, mais pour mieux supporter la cause et faire meilleur usage de l'outil Internet, je vous propose ce qui suit :
1. Envoyer des messages privés aux ministres, chefs de partis (surtout de troïka) et des membres de l'ANC, en leur exprimant votre dégoût ou pour les demander de bouger.
2. Bombarder avec ces même messages les pages FB des partis politiques, des 3 présidents, des chefs de partis, tout en demandant aux abonnés de supporter cette cause.
3. Idem pour les pages des ministères de l'intérieur, de la justice, de la femme et celui des droits de l'homme.
4. Contacter directement via e-mails les 3 partis partis de la troïka (disponibles sur leurs sites officiels).
Croyez moi, c'est 1000 fois mieux que de partager sur vos propres murs!!
5. N'hésitez pas à partager autour de vous des impressions écrans de vos messages et de demander à vos amis d'en faire autant.
Je vous ai fait une sélection des liens que vous pouvez bombarder de messages, pour faire entendre vos voix :
CPR : https://www.facebook.com/parti.CPR?ref=ts
Page Moncef Marzouki : https://www.facebook.com/Dr.Marzouki.Moncef?ref=ts
Profil Moncef Marzouki : https://www.facebook.com/amis.moncefmarzouki?ref=ts
Page Mohamed Abbou : https://www.facebook.com/Abbou.CPR
Site CPR : http://mottamar.com/
Site Ettakattol : http://www.ettakatol.org/ar
E-mail Ettakattol : contact@fdtl.org
Page Ettakattol : https://www.facebook.com/fdtl.kef?ref=ts
Page Mustapha Ben Jaâfar : https://www.facebook.com/Dr.Mustapha.Ben.Jaafar.OFFICIEL?ref=ts
Profil Samir Dilou : https://www.facebook.com/samir.dilou.7?ref=ts
Page Samir Dilou : https://www.facebook.com/Samir.Dilou?ref=ts
Profil Sihem Badi : https://www.facebook.com/sihem.badi.5?ref=ts
Page Sihem Badi : https://www.facebook.com/sihembadi?ref=ts
Page Ali Laâridh : https://www.facebook.com/Mr.Ali.Laaridh?ref=ts
...

On est plus d'un million de tunisiens sur FB, alors faisons bon usage ;)

Wednesday, September 19, 2012

Quel rôle a joué le général Ammar dans les émeutes contre l'ambassade US à Tunis?









La nuit porte conseil, mais parfois elle nous laisse assez de temps pour recomposer le puzzle et en venir à des hypothèses assez diaboliques. Je m'explique :

Hier soir j'ai passé en revue plusieurs déclarations de l'après Vendredi noir et les évènements de l'ambassade US, et j'ai trouvé ceci :

Les faits :
1. Les forces de l'ordre de Ali Laârayedh ont très mal géré l'émeute alors que tout portait à envisager le lieu et l'heure des incidents et la détermination des manifestants.
2. L'armée qui était bien là, n'a pas pris part aux débats, du moins jusqu'à la fin, laissant la police seule se démerder.
3. Sahbi Atig (Ennahdha) avoue que le plan du MI était faillible et dénonce subtilement le renfort de la sécurité présidentielle qui a eu lieu...
4. Adnène M'nacer (Présidence de la république & CPR) justifie l'intervention de la sécurité présidentielle, malgré que celle-ci n'a jamais été formée pour gérer des émeutes (on a tous vu le documentaire fait sur cette unité).
5. Bouchlaka (ministre des Affaires Etrangères) ne nie pas le fait qu'Hilary Clinton ait téléphoné à Marzouki pour intervenir (celà suppose l'intervention de l'armée car c'est normalement lui qui peut donner des ordres à l'armée).
6. Marzouki précise dans son discours télévisé qu'il a ORDONNE au général Ammar et DEMANDE au ministre de l'intérieur de lui fournir des rapports sur ce qui s'est passé.

Conclusions :
1. Hilary Clinton était sûrement informée par le biais de son ambassade de l'évolution des choses sur terrain (pour éviter une éventuelle autre perte de diplomate après l'ambassadeur libyen).
L'ambassadeur était toujours coincé (et à l'abris) dans l'ambassade jusqu'à la fin de l'émeute.
2. Ayant constaté l'incapacité des forces de l'ordre, elle appelle Marzouki pour intervenir.
3. Je suppose que Marzouki a appelé général Ammar, mais que ce dernier s'est désisté d'intervenir.
4. Marzouki a donc donné ordre à la seule unité qu'il contrôle directement, qui est sa propore Sécrurité Présidentielle, d'intervenir sachant qu'elle n'était pas qualifiée pour ce genre d'intervention.

Si c'est ce qui s'est réellement passé, il serait important de connaître les motivations du général Ammar d'en arriver àr un tel fiasco : enjeux politiques ou questions de principe?!

Si mes conclusions seraient vraies, ceci ajouterait une autre merde à la situation actuelle. Si ce n'est pas le cas, on aurait rien perdu par se poser ces questions.
En tout cas, tant qu'un rapport officiel et transparent n'est pas présenté, nous n'en saurons rien.

Qu'en pensez-vous?

Tuesday, September 18, 2012

Mon père était dans le DC10... : 19 septembre 1989 : un attentat attribué à la Libye frappe un avion français - Histoire secrète d'une négociation


Mon père était dans le DC10... : 
19 septembre 1989 : un attentat attribué à la Libye frappe un 
avion français - Histoire secrète d'une négociation



L'ouvrage : Mon père était dans le DC10... (cliquer sur ce lien)

C'était tout à fait par hasard que j'ai découvert ce résumé de livre sur Internet qui retrace une histoire réelle et passionnante qu'a vécu l'auteur de l'ouvrage et son très long combat pour rendre justice et indemniser toutes les familles des victimes de l'avion DC 10 qui s'est écrasé dans le désert suite à un acte terroriste mandaté par le gouvernement de Gueddafi, le 19 septembre 1989.

En quelques points, voici ce que j'ai aimé dans cette histoire :

  • Le combat, de longues années, d'une personne qui a trouvé dans la mort de son père une cause à défendre et à en vivre. Poursuivre la vérité en premier lieu, s'engager dans l'associatif en second lieu et prendre en main le combat de centaines de familles contre tous les courants.
  • L'acharnement du héros, qui avait sur le dos non seulement le gouvernement libyen mais aussi le gouvernement français et la justice française qui ont voulu étouffer l'affaire.
  • Sa position ferme d'exiger une indemnisation juste pour toutes les victimes (européennes et africaines).
  • Le poids de la société civile française qui peut faire pression sur l'état pour reconsidérer sa position face à telle ou telle décision.
  • L'indépendance de la justice, matérialisée par le juge qui a pris en main l'affaire, et qui n'a pas lésiné sur les moyen et qui n'a pas hésité à désigner les coupables malgré les pressions faîtes par le gouvernement français.
  • La fébrilité de la diplomatie française qui n'a reconsidéré sa position que lorsqu'elle a appris que les américains et anglais avaient marchandé très cher l'indemnisation des familles de Lockerbie.
  • Les guerres fratricides qui avaient lieu en Libye entre le ministres des affaires étrangères Chalgham d'un côté et les fils de Gueddafi d'un autre.
  • L'importance que donnait la Libye à cette époque pour redorer son image avec les occidentaux.
  • L'entêtement de certains militants de la société civiles qui finissent souvent par placer leurs égos et leurs intérêts devant les causes qu'ils servent.
  • Le dénouement à la fin de l'histoire :)


عن العنف الذي صدر ضد الممتلكات الخاصة في و أمام السفارة الأمريكية

فيديو يوضح أعمال الشغب التي حصلت في وسط و أمام السفارة الأمريكية بتونس



هذي لاهي سلفية، لاهي جهادية، لاهي نصرة رسول... هذي اسمها حقد طبقي! و للأسف هذاك علاش السلفية و التعصب (حتى في الكورة) نلقاوه متفشي أكثر في الأحياء الشعبية و المناطق النائية إلي فيهم يكثر التهميش و غياب الدولة و أبسط مرافق الحياة. 
للي مش فا
همين الحقد الطبقي، راهو حقد البورجوازية على البروليتاريا إلي يولد حقد البروليتاريا على البورجوازية و كان نعاودوا نقراو التاريخ توا نشوفو مظاهر الحقد الطبقي من وقت البايات لتوا
هذا ماهوش تبرير للعنف إلي في الفيديو لكن محاولة لفهم الدوافع 

Wednesday, July 25, 2012

تخمينات بعد 24 ساعة من تعيين العياري محافظ للبنك المركزي


  1. ميهاش أول مرة حكومة الترويكا و على راسها النهضة تستعين ب"كفاءة" تجمعية لكن المرة هذي موش عن طريق التعيينات لكن عن طريق إستعمال نواب الشعب للإنتخاب. يعني هاك النواب إلي صوتلهم الشعب للقطع على الماضي و هاك الريق إلي تقال وقت الإنتخابات.
  2. الشاذلي العياري ماهوش تجمعي "لايت" كيف ما لمح الغنوشي، لكنو مناشد كتب كتاب يمجد فيه في بن علي و شريك في صياغة قانون لتخوين المعارضة
  3. العياري هو إقتراح مصطفى بن جعفر بعد إتفاق مع الرؤساء الأخرين و موش عجب كيف نشوفو 10 من التكتل مصوتين ب"نعم"
  4. 2 نواب فقط من المؤتمر صوتوا ب"نعم" و هذي و إن كانت حاجة باهية فإنها تدل على الإنشقاقات إلي وسط الحزب و المكانة إلي ولات عند المرزوقي في حزبو
  5. شطر نواب النهضة كانوا غائبين في المدخلات إلي سبقوا التصويت و دخلوا وقت الإنتخاب، و هذا يدل على مهمتهم الوحيدة في التأسيسي إلي هي صوت ينتخب حسب التعليمات، و من مستوى أكثر نواب النهضة تفهم إلي إختيارهم في القوائم كان على حسب ولائهم الأعمى موش حسب مؤهلاتهم السياسية ولا الأكاديمية
  6. إثنين من نواب من النهضة صوتوا ضد التعليمات (زياد العذاري و سناء حداد) و هي سابقة نشوفو تتبعاتها في المستقبل القريب
  7. 13 غائب في جلسة البارح أكثرهم من المعارضة و هوما في نظري أذنبوا أكثر من إلي صوتوا ب"نعم" على خاطر كانوا ينجموا يبدلوا نتيجة التصويت و على خاطر الشعب صوتلهم و يخلص فيهم باش أقل حاجة يكونوا حاضرين


خلاصة القول إلي يحبو يقصيو التجمعين رجعوهم عن طريق المجلس التأسيسي و نواب الشعب، و النواب والناس إلي هاجمت التعيين هذا بشراسة فيهم إلي كان وفي لمبادئو و فيهم إلي عارض بانتهازية لإضعاف موقف النهضة و أذيالها من الترويكا.
للي عندو مبدأ نذكرو إلي الشابي دافع بعد 14 جانفي على نظافة وزراء تجمعيين فيهم إلي توا في الحبس، و السبسي دور بيه في نداءو تجمعيين أصح من شاذلي العياري، و اليوم النهضة و التكتل و بعض من المؤتمر انتخبوا مناشد.  عدا مذابينا في المستقبل إلي عندو مبدأ ما يبدلوش على خاطر ما فمة كان هكا إنجمو نقضيوا على الإنتهازيين و تجار السياسة و الدين

التصويت للمصادقة على تعيين الشاذلي العياري محافضا للبنك المركزي

قائمة المصوتين بنعم, الخائنون للثورة و الوطن


Saturday, May 19, 2012

Media Consolidation: L'illusion du choix


Aux Etats Unis, 6 groupes de médias contrôlent 90% de ce que les américains lisent, regardent et entendent.
Les 6 géants sont GE, News Corp, Disney, Viacom, Time Warner, CBS.
En 2010, ces groupes ont généré un chiffre d'affaire de 275,9 Milliards de Dollars, soir 36 milliars de plus que le PIB d'un pays développé comme La Finlande.

Ces groupes ne contrôlent pas seulement les informations, mais aussi ce que les américains consomment comme musique (80% de la musique diffusée est la même partout) et comme films et autres produits culturels.

http://www.infographicsarchive.com/entertainment/media-consolidation-the-illusion-of-choice/











Friday, May 18, 2012

L'illusion des choix que nous proposent les marques de grande consommation

Nous avons toujours cru que nous avions l'embarras de choix sur les produits que nous consommons chaque jours jusqu'à ce qu'une photo circule sur la toile montrant qu'aux Etats Unis la plus part des produits de grande consommation proviennent de 10 grandes entreprises, à savoir : Procter & Gamble (P&G), Unilever, Colgate Palmolive, Nestlé, The Coca Cola Company, Pepsi Co, Kraft ...
http://www.infographicsonly.com/the-illusion-of-choice/

Mais qu'en-est-il en Tunisie? Est-ce que ces entreprises existent chez nous? avons nous plus de choix? Est-ce que nos entreprises locales arrivent à faire face?

La réalité en Tunisie n'est pas si différente qu'ailleurs dans le monde, et le schéma suivant montre que les produits qui remplissent les étalages de nos épiciers et des linéaires de nos magasins proviennent aussi de quelques entreprises, quoique parfois locales.



Les marques Dixan, Nadhif, Pril, X-tra, Souplesse, Fa, Gliss, Taft, Vademecum, Syoss, Palette, Right Guard et Pritt appartiennent à la multinationale allemande Henkel Alki.

Les marques Omo, Omo Matic, Zed, Cajoline, Jif, Axe, Rexona, Dove, Sunsilk, Clear, Lux, Signal, Close up, Knorr, Lipton, Persil & Timotei appartiennent à la multinationale Anglo-néerlandaise Unilever.

L'américain Clogate Palmolive vend à travers son distributeur tunisien Genèse les marques Colgate, Plax, Palmolive, Tahiti, Soupline & Ajax.

L'autre géant américain Procter & Gamble vend à travers son 1er distributeur (Intercosmétic Distribution) les marques Ariel, Mr Propre, Febreze, Pampers, Always, Head & Shoulders, Pantene, Kolestone & Herbal Essences, et à travers son 2ème distributeur (CMC) les marques Crest, Oral B, Gillette et Venus.

Le groupe français L'Oreal vend à travers la société Lipp Distribution les marques L'Oréal, Elsève, Ultra Doux, Garnier et Fructis.

L'allemand Beiersdorf vend à travers la société Flowers les marques Nivea.

Le suédois SCA vend à travers son partenaire tunisien Sancella les marques Nana, Libero Peaudouce, Tena, Top, Tempo.

Le groupe Danone (France) vend aussi à travers son partenaire tunisien, la société Délice Danone (groupe Meddeb) les marques Danones (Danao, Danino, Jockey, Activia, Danette, Danup) et les marques Délice (Délice, Mamzouj, Milkana).
Le groupe tunisien possède aussi la Sté des boissons du Cap Bon qui distribue les marques Cidre Meddeb et Fruité.

Le géant Suisse Nestlé est implanté en Tunisie et vends directement ses marques Nestlé, Nescafé, Nesquik, Grain D'or, Maggi, Chicoré, Chocapic, Fitness.
Il vend aussi à travers la société Gias de Groupe Slama les marques de glaces Nassim.

Les marques de Kraft Foods, le géant américain, sont aussi présentes en Tunisie et se vende à travers la société Sotubi du groupe Mabrouk (Lu & Tuc) et à travers le groupe Slama (Vanoise, Maxwell House, Carte Noire, Tang).

The Coca Cola Company, le très fameux américain, vend ses marques (Coca-Cola, Fanta, Sprite, BonAqua, Minute Maid & Burn) à travers son embouteilleur tunisien la SFBT.
la SFBT vend aussi d'autres marques très connues comme Orangina, Schweppes, Boga, Celestia, Celtia, Beck's, Stella, 33, Löwembrau et les eaux à travers sa société SOSTEM : Marwa, Safia, Cristaline, Melliti, Garci & Oktor).

Le groupe Mabrouk possède aussi des marques très connues vendues à travers ses 3 sociétés :
Sotubi : Biscuits Saïda
Sotuchoc : Chocolat Saïd, Maestro, Chocoline, Club
ICT : Les chocolats Momento, Kross, Xplose, D-clic, Crespo, et les bonbon Falfoul.
IAT : Les fromages Président & Fromy.

La société Sonobra, qui résulte d'un partenariat entre le néerlandais Heineken et le groupe Boujbel possède les marques Viva, Florida, Tropico, Diva, Oh!, Raoua, Fayrouz, Heineken & Golden Brau.

Enfin, le plus grand groupe tunisien, Poulina Holding, possède les marques El Mazrâa, Jadida, Selja, Olà, Y'AB,  Tropicana, Plaisirs, Tip Top, Golden Chips, Flocon D'or...



Tuesday, April 10, 2012

Synopsis de l’actualité du 10 au 13 avril 2012


Mardi 10/04/2012 :
La rue est toujours indignés, des mouvements de colère continuent à gagner les rues dans plusieurs villes du pays, principalement contre le gouvernement et le parti Ennahdha.
Les partis de l'opposition joueront le jeu de l'unité, jusqu'à ce qu'ils se rendent compte que comme Ennahdha, ils sont des calculateurs et avides de pouvoirs et que ce qui les désunira demainsera plus fort que ce qui les unit aujourd’hui.
Facebook sera encore agité, et les indignés seront toujours à la unes, certains parce qu’ils ont toujours été contre la violence de l’état et d’autres parce qu’ils sont tout simplement contre ce gouvernement.
Entre temps, les pages pro-ennahdha (ou encore payées par Ennahdha), commenceront à se réveiller du choc subit hier, pour jouer leur carte favorite : cultiver la théorie du complot contre le gouvernement avec une image par ici, un montage par là…

Mercredi 11/04/2012 :
Une partie de la capitale se rappellera qu’il y’a un derby, et l’autre partie ayant le sentiment du devoir accompli pour les indignés, ou attendant encore confirmation de la stratégie de communication à adopter pour les autres contribueront à faire gagner un peu de calme.
Entre temps, des villes intérieures, là où la pauverté et le chomage font encore campagne continuent à se mobiliser, mais qui s’inquiète. Les médias seront assez occupé à décortiquer les réactions des joueurs et des entraîneurs plus que le jeu.
Les pages Ennahdha continueront à amplifier les faits divers contre leurs adversaires, et à nous faire sortir des vidéos de Chebbi ou autres des archives.

Jeudi 12/04/2012 :
La nouvelle stratégie de communication se dessine pour les pages « révolutionnaires », on a choisit les adversaires (Hamma Hammami sera sûrement à la une), les montages sont prêts, les théories de conspiration sont ficelés. Ce sera un autre débat sur l’identité, la chari3a, Bourguiba, le RCD, la franc-maçonnerie, la polygamie… Voir même une diversion à la faculté de Mannouba ou un autre acte de vandalise contre un symbole de l’islam! Qui sait ?!

Vendredi 13/04/2012 :
Les imams prendront le relais pour faire indigner ceux qui ne le sont pas encore, et des marches auront lieu à l’avenue Bourguiba même et dans ses environs !
La branche salafiste sera aussi appelée à la rescousse, car eux ils savent bien faire du buzz.
La police sera aussi à la une avec leur brutalité, et les élues d’Ennahdha sortiront pour nous dire qu’ils ne devaient pas enfreindre la loi, car eux, sont intransigeants envers les principes, pas comme Chebbi !
La cerise sur le gâteau serait alors de voir les pages anti-Ennahdha contentes à leur tour du paysage, pour que les pages pour nous rappellent via des montages qu’ils savent faire en 3 secondes, de qui était contre la brutalité le 09 avril 2012 et qui a, aujourd’hui, changé d’avis.

Je ne suis ni Jules Vernes, ni Nostradamus, mais les magouilles politique je n’en ai qu’assez !

C’est des estimations de l’actualité de la semaines, mais par contre, ce qui est sûr, le week-end viendra et l’an 2013 s’il le faut, et personne ne nous dira qui sont les milices que nous avons vu à côté des policiers hier, le 9 avril 2012.



Monday, March 12, 2012


Dr. Marzouki : un président temporaire ou un prochain dictateur de la Tunisie ?

Arrivé en Tunisie quelques jours après la fuite de Bel Ali, la 1ère déclaration de Moncef Marzouki était de dire qu’il était venu pour se présenter aux prochaines élections présidentielles.

On se souvient bien que cette déclaration était très mal reçue par la majorité des tunisiens qui la voyaient très 
mal placée au moment où le sang des martyrs n’avait pas encore séché.

Depuis, il a été très mal accueilli à Kasserine et à La Kasba, et il a été qualifié de tous les adjectifs par ceux qui l’avait mal perçu ou encore ceux qui l’avait craint :
  • « Il n’était pas présidentiable ! » : Mauvaise posture, mauvais discours et mauvais goût pour certains. On se rappelle d’ailleurs de toutes les moqueries qui ont circulé sur le net à propos de ses lunettes qu’il a fini par changer, avec à la prime une histoire sur sa fille qui les a acheté de l’Inde parce qu’ils n’avaient pas les moyens pour se payer de neuves ! Et depuis on a bien compris que Marzouki  savait raconter des histoires !
  • « C’était avant tout au peuple tunisien de choisir son model de démocratie qui n’était pas forcément le model de présidence dans lequel les tunisiens n’avaient plus confiance » : Ce que Marzouki a d’ailleurs très vite compris en changeant sa vision vers un model semi-présidentiel.
  • « Il était haté ! » : Cette rumeur qui a beaucoup circulé était le crime impardonnable pour la majorité de tunisiens (d’ailleurs Hamma Hammami en a payé les frais). Depuis, l’actuel président n’a pas arrêté de tendre la main à Ennahdha et n’a pas râté une occasion pour rappeler son soutien aux islamistes quand ils étaient persécutés par Ben Ali. Il a omit bien sûr de dire qu’il n’était pas seul à le faire puisque le PDP, le FDTL (Takattol) et le POCT l’avait aussi fait même quand il n’était plus en Tunisie.
  • Selon Maya Jribi, il était « une mode verbale qui allait très vite disparaître » car les tunisiens n’y croiront plus. Ceci montre aussi bien la naïveté et la difficulté de l’élite politique à comprendre le peuple et à juger leurs adversaires, chose que Marzouki avait très bien utilisée en sa faveur.

Une mauvaise image à remonter et une popularité quasi-nulle :

Moncef Marouki avait quelques mois pour réussir et beaucoup d’obstacles à remonter à commencer par sa popularité quasi-nulle et son image mal perçues par beaucoup.

Il avait rassemblé sa petite troupe autour de son parti méconnu par les tunisiens, y compris ceux qui arrivaient à suivre les coulisses de l’opposition sous Ben Ali.

Il lui a même créé une histoire de militantisme doublé d’un objectif de rassemblement des forces politiques.

En bon docteur, il avait bien tâté la popularité d’Ennahdha et la difficulté qu’avait les autres partis à toucher le reste du peule, et il s’est malicieusement positionné entre les islamistes et l’extrême gauche, et on se rappelle bien de ses appels à voter soit Ennahdha, soit le POCT.

Beaucoup alors l’ont traité de naïf, mais Marzouki avait bien su que la majorité des non-convaincus par les islamistes n’iraient pas voter Ennahdha, et que le POCT était affecté tant par l’image d’athée qu’on avait volontairement attribué à Hamma Hammami tant par la mauvaise idée qu’ont les tunisiens du communisme !

Il se plaçait donc comme l’Alternative au centre de ses 2 options coupant ainsi l’herbe sous les PDP, PDM, FDTL …

La cerise sur le gâteau est que Marzouki était dès lors perçu par une large frange du peuple comme étant le politicien qui dit la vérité telle qu’elle est.

Un passé de militant, mais pas assez !

L’autre contrainte pour Marzouki était son passé de militant, car contrairement aux Islamistes il n’avait pas passé la moitié de sa vie en prison, et contrairement aux communistes, il n’avait pas été contrait à vivre et à travailler en cachette des yeux du pouvoir, et contrairement au PDP, Ettajdid et FDTL il n’était pas resté en Tunisie pour essayé d’exercer une opposition qu’il a qualifié de molle.

C’était pourtant lui qui a bâti sa campagne sur l’ancien militantisme des uns et des autres, en épargnant les islamistes et les communistes, et en disant que les autres n’avaient pas été forcés à la faim tant en Tunisie qu’en France.

Il a aussi rappelé ses positions intransigeantes face au régime de Ben Ali quand il était invité aux plateaux télé en France où à Al Jazeera. Il était aussi le seul qui a misé sur soulèvement des peuples arabes, et il faut reconnaître au docteur qu’il fait mieux le bilan politique que tous ses adversaires.

Enfin, il n’a pas raté une occasion pour rappeler que la triste célèbre police politique exerçait toujours après la révolution et qu’il fallait l’éradiquer. Chose qu’il n’a pas fait en tant que président !

Un parti pauvre boudé par les capitaux !

La dernière contrainte de taille était l’argent. Son parti était pauvre et les quelques hommes d’affaires opportunistes se sont rués sur les 2 grands partis historiques : Ennahdha et PDP.

Marzouki avait bien transformé ceci en force, puisque sa campagne était aussi bâtie sur l’intolérance vis-à-vis le financement politique des partis et des pratiques que faisaient ces partis en distribuant des cadeaux sur le peuple.

Il a pourtant bien ménagé Ennahdha (parce qu’il n’avait pas de preuves disait-il ; comme si il en avait sur les autres), et on a bien découvert après les élections qu’il avait bien accepté la générosité d’un riche mécène dont la fille fait partie de son staff à la présidence.

Président ! Et après ?!

Pourtant Dr. Marzouki a bien tenu sa promesse : Il est président grâce à la générosité des vainqueurs, mais grâce aussi à son intelligence et à sa stratégie qui l’ont classé 2ème au scrutin.

Aujourd’hui, en tant que président, il cultive à l’étranger son image de président modeste et militant pour les libertés, et à convaincre les forces occidentales qu’il est l’alternative en cas d’échec des islamistes.

Il parait d’ailleurs que ses amis islamistes deviennent sa cible préférée, car tout en les courtisant, il multiplie les « Assalamou 3alaykom… » au début de ses discours, et les images de lui faisant la prière à l’étranger ou avec des invités de la Tunisie. Il va même jusqu’à traiter les salafistes de microbes avant de revenir s’excuser !
Il mise donc sur la faillite d’Ennahdha a remonter la discorde entre ses 2 courants rigide et modéré, et en sa capacité de réagir face à la montée des salafistes qu’elle considère comme une base électorale importante et facile à mobiliser.

Il mise aussi et toujours sur l’incapacité de l’opposition à unir ses forces et à présenter une alternative solide et attrayante pour les 70% des tunisiens qui ne veulent pas voter Ennahdha.   

Et surtout, il regarde de loin son parti s’éclater de l’intérieur grâce à la rivalité entre ses dirigeants, en attendant le moment opportun pour revenir en super-héro rassembleur des forces démocratiques.

La force de Marzouki est d’analyser les situations et mettre en place des stratégies mieux que ses rivaux, et il faut espérer que le pouvoir ne fera pas de lui un autre Bourguiba, le père de la nation et l’héro de l’indépendance qui a instauré une dictature de 30 ans.